Vous êtes au module 3 de la porte Beth : Le livre de vie
Nous allons ici ouvrir le livre de ta vie.
Tu y inscriras aussi ce que tu as commencé à écrire dans les modules.
Tu trouveras dans les modules outils des fichiers pour t'aider dans cette écriture. Mais le champs du partage de compétence est ouvert.
je partagerai mon livre interactif comme pré-texte à ton propre texte.
Pour les anciens élèves ce sera l'occasion de relire ce que vous avez commencé à écrire et réécrire certains passages qui depuis se sont éclaircies et vous ouvrent de nouveaux horizons. ..
Je propose d'ouvrir une page spéciale à chaque étudiant, qui sera son outil de travail à l'écriture de son propre livre. (page membres mot de passe prozdor)
Il y postera ses idées, réflexions, et le livre va s'écrire dans le cheminement des échanges,
Cette partie sera ouverte qu'aux étudiants, ils pourront ajouter des commentaires à ce que tu écriras.
A coté de cela tu pourras aussi m'écrire personnellement dans un dossier personnel et réservé à nos échanges.
Quand à ton livre perso c'est ton jardin secret, que je te conseille de l'écrire en manuscrit. C'est toi qui sait et qui me dit ce que tu veux partager.
Ça commence maintenant par choisir le titre de ton livre.
(Journal de... Carnet de ... Mon ....soyez créatif )
Comme pour toute la démarche je plonge avec vous et je te présenterai mon livre interactif en prés-texte à écrire le tien.
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- Ecris ta préface
Télécharge ma proposition de préface de ton livre de vie.
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- Préambule du livre interactif
Télécharge mon préambule, celui-ci peux vous aider à écrire ta préface.
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- Compilations de conseils
Télécharger cette première compilation de conseils d'écriture.
3 Comments
Rahel
1 mars, 2018Me voici partie dans le grand nettoyage intérieur. J’avance dans mon livre et j’y décris ma vie jusqu’à ce jour.
Je croyais avoir eu une vie facile toujours guidée par une bonne étoile…
En relisant mes textes, je me rends compte de toutes les difficultés que j’ai surmontées et que j’avais oubliées ou tout simplement pas vues.
Une vieille tristesse profonde remonte… le nettoyage des à fonds devient nécessaire.
C’est la puissance de l’écriture.
Plus possible d’y échapper…
C’est la lettre Beth…
Anonyme
26 août, 2015Cher Théophile, J’ai fait un long chemin pour en être là où j’en suis aujourd’hui. Je suis remontée jusqu’à la source de mon élan de vie pour réaliser que cette source était alimentée par la culpabilité mais surtout le devoir que je m’imposais, sans le savoir consciemment, d’être une personne bien. Ce désir puissant de vouloir contribuer à l’élévation du mur de l’humanité et pas seulement du mur des générations qui m’a longtemps mue, cette générosité qui m’a fait prendre à mon compte pour m’y inscrire dedans, l’histoire de ma tradition, cette aspiration au don de soi qui m’a fait prendre au sérieux, peut-être trop, mon passage sur terre avec l’idée d’une mission à accomplir quel qu’en soit le prix, et bien tout cela vient d’être remis en cause – douloureusement mais sereinement-.
Ce n’est qu’une étape de plus dans le dépouillement intérieur que je vis depuis des années. Renoncer encore et sans cesse à ce qui nous tient le plus à cœur, ce que l’on croit le plus intrinsèque et qui constitue à nos yeux, notre identité la plus profonde. Mais là encore cette identité n’est qu’une fausse peau et il me faut aujourd’hui poursuivre ma mue en renonçant à la « belle image » que je voulais avoir de moi tant aux yeux des autres qu’à mes propres yeux d’abord. Or vouloir être une personne bien s’avère être aussi une de mes constructions, d’autant plus sournoise qu’elle touche à mon aspiration la plus profonde.
Là encore, il m’a fallu dissocier, sortir de la confusion entre mon désir, ma générosité, mon aspiration la plus profonde et les formes qu’elles avaient prises ou plutôt les formes que mon ego, avec beaucoup de sincérité, leur avait données. Je suis passée par un sas où plus rien n’avait de sens, où je n’aspirais plus à rien, où les choix que j’avais pris étaient remis en cause. Mais aujourd’hui, je n’aspire plus à être généreuse et à faire de grandes choses pour le bien de tous, mais simplement à vivre le plus sereinement dans mon quotidien. C’est comme si j’étais pleinement (enfin !) entrée dans le temps, me contentant de vivre simplement, disponible à ce qui est présentement, sans rien désirer d’autre.
Comme je suis à la croisée d’une nouvelle orientation professionnelle, je sens que je peux tout choisir et pourtant j’ai plutôt envie de m’exiler seule dans un trou perdu au service d’une personne âgée ou d’un enfant pour avoir le temps de prendre le temps, sans avoir à faire d’effort.
La question du jour est comment vivre dans le respect de « mon temps »et répondre aux contraintes de ma vie quotidienne ?
À suivre.
leoguez
26 août, 2015Pas de visage, pas de nom, une passante qui passe anonyme habillé du dépouillement de l’égo. Ce texte est profond et sincère… il propose une suite, une suite à quoi? A une réponse? Comment répondre à une question carrefour si vaste, « vivre dans le respect de son temps et répondre aux contraintes du quotidien »? De quel temps parle-ton? Quelles contraintes resterait-il encore pour celui qui à lâcher l’égo? Porte Beth, nettoyage de la maison, vider les encombrants… Mais jusqu’où? Attention de ne pas jeter l’enfant avec l’eau sale pourrais-je dire… Certes il y a encore de l’égo dans le désir de donner, mais peut être plus encore dans le désir de vivre sereinement… Peut être… Et plus encore dans la réalisation du rien… Peut être. C’est être quelque chose de grand que de n’être rien… Pouvoir tout choisir et choisir un trou… Puisque l’on parle se « son temps », chacun aura son temps pour atteindre son trou… Laissant ce temps au temps de l’usure pour répondre aux « contraintes-réponses au besoin de changement » Et laissant encore place à l’amour …A l’humour… Aussi… A suivre