Mon marketing-éthique, pourquoi, comment?
Comment se faire connaître ?
Dans le langage professionnel cela ça s’appelle marketing. C’est à dire faire savoir ce que l’on sait faire pour le partager.
Ce que je souhaite dans mon « marketing » c’est d’être moi. Comment être soi si je dois savoir me « vendre » pour « Me » faire connaître ?
C’est déjà pour moi écrire dans la spontanéité, avec ma dysorthographie et sa contre partie, le « langage des oiseaux ».
C’est aussi dire à ceux qui viennent me demander conseil : « Patience, je suis moi-aussi en chemin... »
Etre soi c’est aussi oser demander conseil à ceux qui viennent vers nous pour recevoir un conseil.
Ce que j’ai compris c’est, qu’entre le donner et le recevoir, il est nécessaire de faire appel au recevoir pour mieux donner. Et c’est dans cet appel besoin de « recevoir pour mieux donner « que nous sommes le plus authentique ».
Pour être soi il faut aussi se donner des temps de silence et de lâcher prise de ce que nous faisons au quotidien : Jeûne physique, jeûne spirituelle, jeûne d’écriture, « jeûne numérique » …
Et quand ça bloque c’est un signe de renouveau qui se dessine à l’horizon. Lâcher prise et passer le relais au Maître du temps.
C’est ce que j’ai décidé de faire depuis plusieurs mois, avec juste quelque rencontre en zoom pour montrer que je suis toujours à l’écoute des attentes élèves où des « passants ». ..
Entre temps j’avais écrit un autre texte « Je bloque » dont je n’ai oser que poster une partie.
Voici ce qui m’est apparu dans l’intelligence de l’instant qui ouvre le sens de la vision.
« Je suis à Jérusalem, face à mon désert, je vient d’un temps de méditation ou d’éveil. Un film sur la question du sens de mon projet passe et repasse dans ma tête. Le chemin s’éclaire mais sans balise… Pas de prospect, des rencontres… Pas de vente … Autre chose! Je ne sais pas encore comment dire autrement ce qui se conclu par un « achat » . A moins que ?
Pas de produit… Un processus d’échange
Je reprendre mon article … .«
Pour être soi c’est aussi vivre pleinement le changement, accueillir l’être en devenir.
Et là ou j’en suis, c’est aussi me poser le questionnement sur ma propre mission que je nomme « projet-sens ». « Le projet-sens » ‘est un programme que nous sommes venu accomplir dans ce monde et que notre âme a inscrit dans son « livre », , son ADN spirituel.
Nous avons été thérapeutes, conférenciers, formateurs, enseignants…
Nous avons donné ce que nous avions reçu et compris de… « l’âme du monde ».
Nous avons répondu aux besoins « clients » au mieux de notre savoir être…
Le monde est en souffrance et nous participons au mieux de nos possibilités à la guérison des blessures des âmes.
Comme beaucoup de formateurs et d’enseignants j’ai demandé à mes apprenants ce qu’ils aimeraient recevoir.
En effet une formations classique demande de bien connaître le besoin de l’apprenant et lui présenter une offre avec des résultats clairement définies. Et si le véritable résultat, était le pouvoir de mieux donner ?
Et si donner un sens à sa vie, « pour quoi », je suis né(e), dépasse le besoin de recevoir, jusque même le besoin de réalisation?
Et si le « pour quoi » de notre incarnation dans ce monde, qui commence nécessairement par la construction de soi, devait donner une direction nouvelle qui est celle de sa participation à l’évolution de l’humanité, être acteur du changement pour un monde meilleur ?
Quelle que soit sa situation, l’essentiel de la réalisation de soi, n’est-il pas d’être au service d’autre plutôt que de soi-même ?
Il nous faut aussi connaître « Le Qui », c’est-à-dire à qui s’adresse la formation.
Le plus important est que le candidat se reconnaisse lui-même dans ce qu’on lui propose. Qu’il y ait résonance, écho.Ce que j’ai également appris en chemin, c’est que nous sommes nous-même le meilleur profil de ce que nous avons à offrir. J’ai appris, pour connaître notre propre mission, qu’il faille chercher dans nos propres besoins, dans nos fractures, dans nos blessures.
Aussi, si je me pose aussi la question, à savoir ce que j’aimerai recevoir, ce que j’aimerai apprendre ?
C’est encore apprendre à donner, à mieux donner… C’est donc cela l’essentiel de l’enseignement, apprendre à donner.
Ainsi l’apprenant idéal, serait celui qui comme moi souhaite entrer en « apprenti-sage » pour apprendre à donner. Donner au mieux, au plus juste, ce que notre prochain a besoin de recevoir aux mieux et au plus juste en savoir être, savoir devenir mais aussi en don de soi.
Ne serait-ce pas ça le changement, répondre à ce besoin de donner.
Je sais bien que l’être humain a besoin de soigner ses blessures, de se réaliser pleinement pour pouvoir donner… Oui mais, ou plutôt oui et… Qu’est-ce qu’il souhaite donner au monde? Et si comme le propose Victor Frankl en logothérapie, la guérison de ses maux commence par aider son prochain à soigner les siens ? Avoir une distanciation face à ses propres besoins.
Notre rôle serait-il alors, en plus d’accompagner la personne humaine à réaliser ses besoins fondamentaux, à l’ouvrir à sa pleine réalisation dans ce qu’elle peut apporter au monde ?
Le monde est plein d’être de lumière qui souhaitent savoir donner au plus juste de ce pourquoi ils sont sur terre.
Mais … oui mais … comment … Pourquoi … Pour qui… Est-ce juste, est-ce vrai… qui-suis-je pour oser prétendre à… d’autant qu’il y a ce passage au combien, combien ça coûte, combien ça me coûte et combien ça coûtera … ne pas tomber dans le syndrome de l’imposteur, ni dans le profil new-âge du gourou, ou du vendeur de rêve…
Le chemin est un chemin qui se construit en marchant… pas en marchand » (depuis que j’essai de me corriger je commence à connaître « l’orhographe »
Le but ne peut être bien défini, car définir c’est un peu finir, et l’être en soi à une dimension qui le projette vers l’infini. Il nous faut suivre les signes que nous rencontrons en chemin. Savoir aussi que les résistances, les épreuves, les ratés, comme les joies et les rencontres, sont des indicateurs de sens pour nous aider à connaître la bonne direction.
L’essentiel n’est pas le but mais le chemin!
Qui accepterait de suivre un chemin sans quoi ni pourquoi ?
J’ai choisi cette voie qui est de donner un éclairage sur le métier de compagnon indicateur de sens, révélateur, facilitateur, accompagner l’être humain à découvrir son projet-sens, à découvrir ses ressources spirituelles, se relier à son guide intérieur, entendre « la voix qui lui indique sa voie ».
J’écrivais ceci il y a plus de 20 ans : ET c’est toujours d’actualité
J’ai quelque chose à donner : Accompagner la personne humaine à redécouvrir les ressources de son inconscient spirituel.
J’ai quelque chose à recevoir : Ce « supplément d’âme « qui me permettra d’accompagner la personne humaine vers ce qu’elle a de sacré en elle.
J’ai quelque chose à Être : Une simple écoute miroir, un révélateur d’Être…
C’est toujours d’actualité, je n’ai rien à changer au niveau du fond.
La question reste au niveau du comment .
Comment sortir de sa zone de confort du connu, pour aller vers l’inconnu, là où nous sera donné le méta-sens, en chemin.
En effet, ce dont nous parlons n’est pas dans le savoir.
On ne sais comment, ni quand le meta-sens émerge dans un entretien, cela passe par un lâcher prise, d’analyse, être juste une écoute, et la magie de la rencontre fait le reste ou ne le fait pas !
Car là aussi, chercher à vouloir que la réponse soit donner, bloque le passage du vide nécessaire au meta-sens.
J’explique ça aussi en kabbale avec le tsimtsoum. (Plein de moi, pas de Toi, juste du ça)
https://kabbale26.wordpress.com/le-tsimtsoum/
Le champ que j’ouvre ici est évidemment pas celui de la multiplicité, et ne répond pas à la demande d’avoir un très grand nombre « d’élèves partenaires », mais il répond à la démultiplication par rayonnement d’un petit nombre de relais d’apprenants « le don de donner ».
Qui aujourd’hui serait intéressé par un slogan comme, « je vais vous aider à vous perdre dans le clair obscure », « à oublier le connu pour l’Un-connu » abandonner vos certitudes pour l’Un-certitude, oser l’Un-possible … ?
Bon je crois que là j’ai perdu 90% des lecteurs. Dans l’expérience du premier lancement ce que j’ai constaté c’est que ceux qui ont parfois perdu quelques repères en chemin se sont retrouver. Ils ont, pourrait-on dire, grandi en devenant plus petit …
Ceci dit, ne croyez pas que nous ferons l’impasse des besoins fondamentaux, car une âme sans corps n’est qu’un fantôme. Ça me fait penser à Viktor Frankl qui disait qu’un nain sur les épaules d’un géant voit plus loin. Nous irons visiter ces géants de la construction de soi, comme Maslow, et bien d’autres. Lorsque vous serait en haut de la pyramide alors vous verrez plus loin.
Maintenant, comment Apprendre à apprendre, autrement que dans le cadre des formations classique d’un enseignant face à ses élèves ?
C’est là que vient l’idée de facilitateur » en Master-Mind. Facilitateur et révélateur « d’apprenti-sages » « accoucheurs de sens »
Chacun peut plancher sur ce qui l’anime, le partager et s’ouvrir à la reformulation de l’intelligence collectif émanation de l’âme groupe qui se construit dans la rencontre. Nous allons apprendre à accoucher. L’originalité c’est que j’entre aussi en salle d’accouchement, dans le cadre de mon propre travail.
Après avoir relus cet article je découvre qu’il y aura encore de nouvelles touches à ajouter au paradigme de ce métier. Je donne rendez-vous à la confiance, à la responsabilité, à l’engagement, à l’authenticité. Ces filtres naturelles feront le tri nécessaire à l’harmonique de la rencontre.
Elie.