Je viens de créé un chaîne au sujet de cette maladie qui ronge. lisez ce texte et si vous souhaitez participer à cette chaîne de prière pour éradiquer cette mal à dire je vous mis le lien en fin de l’article.
Juste parmi les enfants d’Israël, Jacqueline Bénhamou, Esther Hadassa Bat Simha nous a quitté cette nuit du 19 avril 2016 11 Nissan 5776
Donner vie à sa parole,
Je partage ces merveilleux échanges pour accomplir la mission qu’elle s’était donnée mais qu’elle n’a pu réaliser. En réponse à la maladie être témoin de l’éveil de l’âme
Vous l’avez peut-être connu. Sinon partageons la leçon de vie qu’elle nous laisse en héritage.
Personnellement j’ai eu le privilège de connaître la qualité de son âme et de l’accompagner jusqu’à la veille de son départ dans le monde de vérité.
J’ai eu le privilège de partageait avec elle ces derniers moments où elle pouvait encore dire en parole ce que son âme lui dictait.
J’ai eu le privilège de voir combien l’âme pouvait grandir là où le corps aspirait au repos éternel.
« Tu m’as choisi comme enseignant, mais tu fûts pour moi un l’exemplarité de l’enseignement que nous avons partageait, et d’élève tu es devenu enseignante des leçons de vie ».
Avec Esther Hadassa nous n’avions pas crainte de parler de ce sujet tabou qu’est la mort. Nous osions en parler comme le passage vers le monde de vérité, là où seront dévoilé toutes ces questions existentielles que nous nous posions sur la vie, la souffrance, la maladie.
Je me souviens de ce fort lapsus qui nous a accompagné durant sa maladie. Esther vivait avec cette clé Damoclès au-dessus de sa tête, et non une épée Damocles.
Elle a décidé d’utiliser sa clé pour vivre le passage en toute sérénité.
Elle voulait à tout prix savoir, connaître, comprendre. Elle est partie avec tout ce bagage de connaissance que nous avons partagé avec cette clé de la connaissance qui lui permettra d’ouvrir la porte du secret que nous avions commencé à entre-ouvrir.
« Au revoir Esther, et n’oublie par notre dernière blague, à savoir « s’il y a du foot là-haut ».
C’était l’avant-veille de ton départ, tu avais beaucoup de mal à parler, mais nous savions, et nous avions ri. Je voyais ton visage rire comme tu savais si bien le faire malgré ta souffrance.
Et il y avait ce livre, tu l’avais nommé le livre de ta guérison… Tu te souviens ! Et puis à l’occasion de ces voyages sur les traces de la sagesse universelle en Israël, que tu aimais tant partager. Présentes à tous ces voyages, tu animais le groupe par ton sourire. Souviens-toi, au dernier voyage tu disais « je suis guérie »
Tu disais aussi.
« Bonsoir Elie,
Je suis heureuse que nous puissions communiquer à nouveau !
Mitzpe Ramon : quelle merveille que ce cratère immense dans le désert. Tu as raison, il faut y être seul pour pouvoir ressentir ce sentiment de proximité avec la création du monde. Berechit… quel beau nom ! Il semble que le temps s’arrête pour nous laisser percevoir le souffle du silence, comme tu dis. C’est tellement beau, que j’aimerais pouvoir y rester des heures, avec moi-même, pour aller au fond de tous mes questionnements. »
Esther
Ecoute Esther ce que nous disions à voir ton sourire :
« elle à toute la bonté qui sort de son visage ! » Tu étais vraiment guéri, la maladie n’avait plus prise sur ton âme. Rappelle-toi « vous pouvez prendre nos corps mais pas nos âmes » …/
Esther qui signifie caché !
Vidéo de témoignage Mourir Vivante
Oui tu étais guéri car comme tu l’avais si bien compris, « on ne meurt pas de la maladie, on meurt de la mort, et la mort choisi le chemin le plus approprié pour accomplir sa mission« .
Tu étais vraiment guéri de la peur de mourir. Nous avons beaucoup ri durant ces années de partage sur ces sujets interdits. Et puis il y a eu le dernier entretien à Jérusalem, une semaine à peine avant ton départ. Nous avions osé questionner, la réponse était encore et comme toujours à double sens. Tu voulais savoir jusqu’à quand porter la souffrance… Ta réponse fut, bientôt… Tu avais saisi le double sens de la réponse, bientôt guéri de la souffrance. Mais bon, tu aurais pu être plus précise. Quand ton fils m’appelle ce matin pour m’annoncer la nouvelle, j’ai trouvé ça un peu rapide. Mais bon Esther c’est aussi un nom qui veut dire caché et secret… Tu as caché, le secret, nous devions le partager, n’oublie pas la blague « est-ce qu’il a du foot la-haut ».. Tu sais de quoi je parle, c’est notre secret.
Redonner vie à ta mémoire c’est ce qu’il me reste à faire. Ré ouvrir ton livre de la guérison,
Alors je vais prendre le temps de partager ce que tu as poster dans notre groupe de partage sur le projet-sens.
J’ai donc posté dans ta page certains extraits « parole de sagesse que nous avons partagé face à la « mal-à-dit » comme nous aimions en parler.
Si vous êtes élève, allez sur la page d’Esther et lisez ce qu’elle nous offre en réponse à « sa mal à dire ».
Autrement méditez ce texte qu’elle m’a envoyé quelque temps avant son départ. En bas de la page « témoignage ».
C’est dans la partie témoignage ICI
VOICI LE LIEN POUR LA CHAÎNE : https://kabbale26.wordpress.com/2017/06/23/cancer/
Elie
4 Comments
Annie
25 avril, 2016Merci Élie pour ce témoignage fort qui fait revivre esther qui a du sur son passage de vie laisser des empreintes de sa personne …elle est encore la
sophie
22 avril, 2016Maintenant Esther sait…
[…] Ce que je vois, c’est aussi, combien nous travaillons pour accompagner la thérapeutique médicale par une thérapeutique de l’âme. Beaucoup de thérapeutes d’y consacrent mais beaucoup sont aussi démunis que les médecins. J’ai accompagné à « mourir vivant » deux patients dont le piège s’était refermé sur eux, mais combien nous espérions les voir « vivre vivant de leur vivant » sans ce compagnon de la souffrance. http://coachingexistentiel.com/jacqueline-esther-hadassa-a-quitte […]
[…] jour où toujours malade elle me dit je suis guérie, jusqu’au jour où elle nous a quitté et que j’ai écrit ce texte en son hommage, mourir vivante… Maintenant elle sait m’a-t-on dit, non elle savait avant de partir… Etre […]
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