Après la grande difficulté a passer la porte, c’est au creux de la fièvre ( une poussée de paludisme) que la réponse est venue. Impossible de passer la porte, sans doute avais je manqué quelque chose d’essentiel? Je suis passé au Hé, mais quelque chose d’inassouvie, comme si c’était trop « facile ». Le genre tu n’arrives pas, tu passes a autre chose mais ce n’est pas ainsi que les lettres fonctionnent….bref, je n’arrivai pas à capter……la fièvre a servie de guidance et là j’ai vu….nous sommes dans le registre de l’expérience et je ne prétends pas détenir une quelconque vérité.
En méditatnt sur Daleth, j’ai compris qu’il y avait une sorte de « chausse trappe » sur le coté droit de la lettre. Un peu comme un labyrinthe dont on ne pourrait pas sortir. L’autre « risque » serait de ne voir que l’autre coté de la lettre et donc de la vivre comme un Rech. Sans la pointe droite et de l’aborder simplement d’un point de vue mental.

Ce Daleth qui m’interpelle comme le D ( Divin, D.ieu, devin) mais aussi destruction destitution me parlais de monter aux sommets mais également de chute vertigineuse.

Le plus surprenant fut la grande facilité a visualiser la lettre corroborée à mon incapacité à passer la porte ( et donc à me juger négativement, jusqu’à envisager lâcher l’apprentissage des lettres)

Bref, j’ai accepté de ne plus mentaliser ( ne pas tomber dans le Reich) j’ai visualisé la lettre, Je me suis retrouvé dans de Vav qui monte puis la pointe droite ( le labyrinthe) j’ai accepté de redescendre pour plonger dans le Vav , cela a engendré une sorte de retournement qui m’a fait remonter pour projeter ma conscience vers la pointe gauche et là j’ai sentir comme une aspiration positive vers le Hé.

L’impression d’avoir une sorte de « changement de plan de conscience » comme si le Daleth ne pouvais pas se comprendre sans ce basculement, ce retournement cette montée en conscience vers le Hé. .

Je voyais une sorte de palier à franchir…..et le passage de la porte a eut lieu….ce fut difficile avant de devenir évident….

Je partage ici cette visualisation car elle pourrait servir à d’autres….

Le daleth comme toute « porte initiatique » implique une sorte de renoncement ( donc une sorte de mort symbolique a quelque chose) pour franchir une étape initiatique. En cela, on retrouve les spécificité de toutes les traditions ésotériques initiatiques en particulier le mythe du sphinx ainsi que le
Gnothi seauton gravé à l’entrée du temple de Delphes  » Connait toi toi même ».

La Porte initiatique ouvre t’elle sur la conscience de notre paradis ou sur celle de nos enfers intérieurs a nettoyer à apuré ( passage nécessaire et obligatoire) pour se rapprocher du divin que ‘on va enfin rencontré au Hé ?

Mais lorsque l’on vit l’alphabet en conscience on réalise que ce Hé et pas que lui sont présent depuis le départ, qu’en fait chaque lettre nous rapproche du Yod et plus précisément du Yod HvH.

Mais c’est la première fois au passage d’une lettre que je l’intègre….en fait avec Daleth, on est confronté à la chute….( désespoir, destruction, destitution Douleur) que l’on ne doit pas avoir peu de cette chute mais que le processus d’avancement passe aussi par cette chute.

L’incarnation d’une certains manière est aussi une chute

Daleth impose à faire un choix, passer par la porte rugueuse de la douleur ( évoluer via le désespoir, une sorte de « destruction » ) où découvrir la porte de lumière divine , par la joie du Yod ? Comment incarner ce choix et le rendre effectif ?

Peu être que j’ai tout faux, mais Daleth m’a raconté l’initiation, le dépouillement, la mort aussi

Daleth m’a amené à Jérusalem, à la porte de Jaffa, à Sion et à la porte de Damas….porte de la maison, porte d’embarquement…porte de tous les possibles et toutes les ouvertures. Portes du ventre de la mère, première porte que l’on franchit, sas vivant et tunnel de lumière dans l’autre coté…..ouvrir la porte c’est accepter le changement, l’évolution, la transmutation, l’arbre des possibles, pour qu’il devienne arbre de vie.

Aujourd’hui c’est Pourim, l’impression d’avoir été accepté par le Daleth qui m’avait refusé….je peux enfin passer à la suite

la Hachgaha, la présence et l’intervention divine dans le événements.
Ce que je vis est en relation avec une réparation personnelle?.Mais peut être qu’elle est en relation avec une réparation collective?
Mais qui suis je pour que je mérite qu’il se manifeste en moi alors que tant de personne l’on appelé dans des moments difficiles sans qu’il se manifeste?
« Dal le pauvre porte une vive attention à celui qui le suis (le guimel, dispensateur de générosité), espérant que celui ci lui offrira une aide. Bien que la pauvre puisse ne pas oser demander, il espère fortement de l assistance dans son cœur. »
Et c est vrai que j’ai envie de retrouver la joie mais pas que la mienne, j’aimerai tellement que tu retrouves la tienne car je suis sur qu’elle ouvrira la mienne.
Alors je vais demander pas pour moi mais pour toi que le souffle divin se manifeste afin que tu puisses continuer ton chemin dans la joie.
Je ne suis pas capable de le faire pour moi , mais tellement plus facile de le faire pour toi.
Qui sait ?