Vous êtes au module 4 de la porte guimel :  Kabbale existentielle

Nous ouvrons, ici, avec la lettre Guimel, la voie du cœur. Donner, abreuver, mais aussi sevrer.
Grandir après le sevrage, quitter sa maison de naissance, aller là où la voix nous indiquera le lieu de notre destination. Le travail sur la lettre Guimel est triple. Aller vers soi (Leh-Leha), aller vers l'autre (se pencher vers la lettre Daleth, qui signifie ici pauvre), aller vers le lieu de notre destination, (Le Makom = D.ieu).

Si, nous élevons la valeur 3 aux dizaines, nous avons le Lamed de valeur 30.
Lamed dernière lettre de la Torah, qui avec la première lettre forme le mot LV, le cœur. A savoir que la Torah est prise au cœur de ces deux lettres qui forme le cœur, comme pour nous dire qu’elle doit être abordé avec cœur, intention et motivation.
LV en valeur Guématria, donne 32, en relation avec les 32 voies de la sagesse du livre de la formation, c’est-à-dire les 22 lettres et les 10 séphiroth.

Au niveau de la logothérapie, Nous somme avec la lettre Guimel dans la notion de service. Plus encore que le projet de se réaliser, et de connaître toutes les ressources que le monde met à notre disposition pour cela, nous avons tout autant celui de savoir quoi donner au monde. Nous sommes dans l’enseignement de la pyramide de Maslow inversée. Voir aussi mes réflexions personnelles sur la formation et le marketing éthique.
C’est aussi l’aphorisme d’Hillel l’ancien « Si je ne suis pas pour moi qui suis-je » suivi de « Mais si ce n’est que pour moi que suis-je »

19 Comments

  • Lydia

    Reply Reply 6 juin, 2019

    La traversée dans le désert: le désert de l’égo, Ne plus nourrir l’égo, Faire désert de soi-même.
    Se laisser traverser pour devenir l’outil de l’autre.

    • leoguez

      Reply Reply 6 juin, 2019

      Rien à ajouter sinon de mettre une majuscule à l’Autre. Ce que tu désignais par l’Être dans ta dernière question.

  • Sonia Beigbeder

    Reply Reply 31 mai, 2018

    Bonjour
    Après symboliquement je dirais qu on fait un Tsimtsoum. Voir plusieurs au cours de nos vie. Bien entendu je parle d un tsimtsoum intérieur. Le tsimtsoum c est une rétractation de la présence divine et une nouvelle emanation.si ems souvenir sont bon.
    A bientôt.

  • Barbara

    Reply Reply 9 mai, 2018

    Rahel, je pensais à ce que tu scannes une page et tu me l‘envoie par email. Et si le déchiffrage marche et que tu es d‘accord, tu pourras m‘envoyer tes notes lors de mon prochain séjour en France. Je recopie le tout, te renvoie tes notes et envoie à Elie par email ce que j‘ai copié.
    Quand penses-tu?

  • Barbara

    Reply Reply 7 mai, 2018

    Bonsoir Rahel

    Merci pour ta proposition. Envoies–moi un écrit et je vais essayer. Ainsi je verrai si je peux te déchifrer.
    Voici mon adresse email: alchimiste@gmx.ch

  • Barbara

    Reply Reply 6 mai, 2018

    Merci Elie

    Ça ne marche pas mieux avec les vidéos, cad je ne comprends pas tout accoustiquement.
    Je suis malentendante, ainsi je me tiens aux écrits.
    Bien à toi
    Barbara

    • leoguez

      Reply Reply 6 mai, 2018

      Bonjour Barbara,
      Le tsimtsoum en kabbale, c’est pour dire simple, le principe du retrait divin pour laisser place à la création. C’est aussi en deuxième lieu, pour laisser la possibilité du livre arbitre humain. Du côté de l’humain, c’est faire la même chose, réduire sa personne…, son égo… pour laisser place à autrui, autre que soi … c’est aussi pour laisser au divin… c’est dans ce sens que je disais en plaisantant, que ce n’est pas faire le point, mais devenir un point.
      un trsè bon livre sur le sujet : http://librairie-juive.fr/kabbale-/281-tsimtsoum-9782226060914.html
      j’en profite pour faire une demande au groupe. Je cherche des volontaires pour retranscrire certaines vidéos. Qui sait si il aurait des candidats ?
      A bientôt

      • Rahel

        Reply Reply 6 mai, 2018

        Je prends des notes assez complètes des vidéos des lettres. Si quelqu’un veut les recopier sur ordinateur et arrive à lire mon écriture, je peux en faire des photocopies.

    • Rahel

      Reply Reply 13 mai, 2018

      Merci Barbara pour ta collaboration. Déjà une lettre de faite
      Vivement la deuxième…

  • Barbara

    Reply Reply 27 avril, 2018

    Bonsoir Elie
    Est-ce que « stimtsoum » veut dire faire le point, reflèter sur sa motivation de donner?

    Barbara

  • Barbara

    Reply Reply 26 avril, 2018

    Bonjour à tous

    C’est très intéressant …
    Lundi au travail, une aide me dit que j’en fait beaucoup trop … qu’elle est sure que d’en faire moins suffirait amplement et qu’on m’aimerait tout autant.
    (J’annime un groupe de personnes âgée. Elles vivent encore à la maison et se retrouvent une fois par semaines dans une structures de jours. Nous sommes trois animateurs proposant du « travail de mémoire », des jeux, du chants, des conversations, des thèmes, des travaux créatifs etc)

    Cette fois j’ai choisi le thème couleurs et musique.

    Je reviens à ce que l’aide m’a dit. Le besoin d’être aimée et d’en faire toujours plus a été un thème important pour moi. J’y es donc réfléchi et j’ai pu constaté qu’il n’y avait plus grand écho. J’ai réalisé que j’étais aussi « égoïste » dans mes préparations, car j’aime aller au fond des choses ou du moins « cela doit jouer » en moi et le thème doit m’intéresser un minimum autrement je m’ennnuie. Si je m’ennuie je suis sûr que j’ennuie les autres … et il ne se passe pas grand chose entre nous … il n’y pas de dialogue possible … la joie manque. Et, je crois aussi pouvoir présenté de temps à autre des thèmes plus exigeants aux personnes âgées … cette fois elles m’ont dit en fin de journée que les « exercices » étaient très demandeurs et intéressants et me remerciait pour la journée.

    En lisant Elie et vos commentaires et questions, j’ai réalisé me trouver en plein dans la lettre Guimel et surtout d’avoir trouvé un équilibre entre le sevrage, l’aller vers moi et vers l’autre, mais de rester vigililante parce que dans le mot équilibre il y a le mouvement de la balance qui peut pencher de l’un ou l’autre côté. L’équilibre est une juxtaposition continuelle. Est-ce comparable au pont dont tu parle, Elie? Est-ce bien le sens de Guimel?

    Merci pour tous ces ECRITS.

    Bonne journée

    Barbara

    • leoguez

      Reply Reply 26 avril, 2018

      Oui en effet Barbara, aider l’autre, lui donner, ou le nourrir, demande toujours d’être centré sur le receveur, et sa capacité à recevoir. Se mettre au niveau de celui qui reçoit.
      Dans l’enseignement c’est un peu différent car on s’adresse à plusieurs niveaux d’étudiants. A chacun de prendre ce qu’il peut prendre et d’y revenir si c’est nécessaire.
      Dans l’animation pour personnes âgées, c’est encore plus complexe, car certaines personnes peuvent se perdre si c’est trop complexe, d’autre peuvent s’ennuyer si c’est trop simple.
      En tout cas ce qui est général, dans toutes les situations, c’est de faire « stimtsoum » sur ses les désirs du donneurs, autrement on ne donne pas à autrui on se donne à soit même. Et découvrir combien la joie du receveur nous donne bien plus de joie que de nous faire plaisir…

  • Rahel

    Reply Reply 25 avril, 2018

    Un ami m’a envoyé le texte de Mooji (influence indoue) suivant:
    « Quand vous vous imaginez que vous êtes le corps, il n’est pas étonnant que vous ayez tous ces ennuis de santé.
    Quand vous vous imaginez que vous êtes le mental, il n’est pas étonnant que vous ayez tous ces soucis.
    Quand vous vous imaginez que vous êtes la conscience, il n’est pas étonnant qu’il y ait tant d’espace et de paix.
    Quand vous réalisez que vous êtes la pure conscience non-née, il n’est pas étonnant que vous soyez superbement heureux. »

    Elie, comment se positionne la kabbale par rapport à ce texte? Surtout par rapport à la place de l’homme en rapport à celle de D.ieu?

    • leoguez

      Reply Reply 26 avril, 2018

      J’ai un brouillon d’écriture-expérience à ce sujet… Bientôt sur le site.
      Ce sera également un thème d’atelier pour notre prochaine rencontre à Nice.
      Sur le fond ce texte se rapproche fortement de mon expérience-écrite… Tout autant que des enseignements de la kabbale A bientôt. Elie

  • marco

    Reply Reply 13 avril, 2018

    Depuis notre rencontre le 5 avril, j’ai noté ,écrit ce qui m’habitait et me préoccupait .
    Puis des éclaircies sont apparu en me relisant et en lisant V.Frankl ainsi que les notes sur nos échanges tes interventions tes cours.

    -Inverse la pyramide de maslow
    -L’intention paradoxale (V.Frankl)
    -Le caché du caché
    -Je serai ce que je serai
    -Le néfech ,le rouah, la néchama.

    L’ensemble de ces transmissions m’ont ouvert un nouveau champ de compréhension sur mes névroses et mes peurs anticipatives qui peuvent se transformer en hyper intentionnalité et de là nourrir encore plus mes peurs qui engendrent ce que je redoute le plus (la peur de ne pas travailler).(V.Frankl)

    Il faut que ton travail devienne un métier.(m’as tu dit)
    Est ce que mon travail de développement personnel pour lequel j’ai investit du temps et de l’argent mais sans contrainte avec plaisir, peux devenir demain
    un métier? lequel? en ai je l’aptitude? la légitimité? la capacité? l’envie?

    Il y a quelque chose de caché à moi en moi mais qui se révèle au fur et à mesure du cheminement à travers tes enseignements.
    Un peu de philosophie avant d’en revenir au sens.
    La peur de ne pas travailler engendre aussi la peur de ne pas recevoir de l’argent.
    Mais la richesse ne tombe t’elle pas du ciel ?(humour)
    Sans pluie, sans lumière,pas de récolte!
    Sans spiritualité qui émane et me traverse jusqu’à Malkhout pas de récolte ? Pas de récolte de quoi à ce niveau de non matérialité?
    Ouvrir la porte de la néchama pour qu’elle prenne par au monde de l’action au même titre que le rouach et le néfech.Porte laissé trop longtemps fermé par ce que V.Frankl appel les névroses collectives.(je me permet une interprétation est elle juste?)
    Ou en tous cas qu’elle fasse partie du jeu de mon existence.
    Quels sont les véritables besoin de mon âme? Pyramide inversé . Satisfaire les besoins de mon âme, mais que sont ils?

    Je serai ce que je serai!
    Je saurai ce que je serai , quand je serai en connexion avec mon âme?Je serai ce que je serai peut être quand je serai être en connexion avec elle ?

    • leoguez

      Reply Reply 13 avril, 2018

      Quel bonheur de voir comment les klipoth se détache de ton être.
      « Est ce que mon travail de développement personnel pour lequel j’ai investit du temps et de l’argent mais sans contrainte avec plaisir, peux devenir demain un métier?
      Lequel? Se poser cette question est une réponse à la question précédente.
      En ai je l’aptitude? La réponse à cette question répondra à la question précédente
      la capacité? La réponse précédente répondra à cette question.
      La légitimité? Question légitime. Les réponses aux questions précédentes Répondront à cette question.
      L’envie? Ici est la pierre angulaire pour tout l’édifice de ton questionnement.
      Sans le désir de donner ce que tu as reçu, aucunes questions n’est légitime.
      Juste à savoir que l’influx de la Néchama est une lumière qui est donné à l’être en construction en vu de rayonner vers l’extérieur. Le Rouah suffit à sa propre réalisation (la pyramide de Maslow dans sa complétude. L’inversion de la pyramide, ouvre la double relation avec la Néchama, celle du besoin de recevoir pour donner, c’est un rayonnement que éclaire les niveaux de l’être en vu d’éclairer autre que soi. C’est là que la réalisation de soi par le développement personnel peut devenir « métier » car il transcende le besoin de réalisation personnelle.
      Quand à l’argent, c’est une première nécessité et un moyen d’épanouissement personnel, nous sommes dans le cadre du  » travail » construction de sa pyramide des besoins. Il devient bénédiction s’il est au service du « métier » ( inversion de la pyramide). C’est dans ce sens que je propose une formation au métier de compagnon … ça commence par le compagnonnage de soi pour être candidat au métier de « compagnon thérapeute » .
      Merci Marco de m’avoir permis ce retour, c’est un encouragement à poursuivre mon métier.

  • Rahel

    Reply Reply 11 avril, 2018

    Ayant un fort parent nourricier, la notion de sevrage liée au Guimel ne m’est pas naturellement acquise. Je constate que j’ai de la peine à ne pas surprotéger mes enfants de 12 et 14 ans. Pourtant je sais que mon rôle est de les mener petit à petit vers ce sevrage et l’autonomie.
    J’ai tout autant de peine à me sevrer de la dépendance affective avec eux.
    Une porte compliquée…
    Donner à la famille en leur donnant l’autonomie…
    Donner ou partager en thérapie est finalement beaucoup plus facilement accessible car libre des dépendances émotionnelles…

    • leoguez

      Reply Reply 11 avril, 2018

      Bonsoir Rahel,
      Le sevrage ne signifie pas de laisser l’autre se débrouiller seul. La relation reste elle devient même plus forte puisqu’elle est centrer sur l’épanouissement de l’autre en évitant la dépendance. Si nous reprenons à la base la relation de la création, nous sommes tous en situation de sevrage vie à vie de D.ieu. Ce n’est pas pour autant que nous sommes seuls. Je suppose que tu ne donnes plus le biberon à tes enfants, et que tu ne les les nourrie pas en tenant la cuillère. Tu es bien passé à une forme de présence à une autre cela se nomme sevrage. En thérapie, l’écoute, la reformulation, le questionnement me semble tout a fait approprié pour donner la possibilité au patient de trouver ses solutions. La dépendance émotionnelle ouvre le champs des transferts. L’alliance garde la juste mesure affective… La question à se poser en ce qui concerne la nature du parent nourricier de type sauveur, serait à savoir si l’on ne cherche pas inconsciemment à se nourrir soit même en donnant.
      Nous touchons ici le cœur de métier de la relation d’aide. Ceci demande à être évidemment développer en atelier. Si tu veux nous mettons cela au programme de la prochaine rencontre du mois de mai. Merci d’être toi

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