je fais suite à mes derniers article pour clarifier le cheminement du renouveau en construction.
Désolé pour la longueur, juste besoin de partager et d’avoir vos réactions.
Désolé aussi de faire divergence face à tous les coachs professionnels dont je pourrais, (forme conditionnel), considérer faire partie. En effet, entrepreneurs depuis l’âge de 23 ans … en 50 ans, j’ai parcouru de nombreux km dans entrepreneuriat, développement personnel, quête spirituel … Voir mon qui suis-jeu sur ce site.
1999- 2018 … Créateur du coaching existentiel via « Metasophia » l’école du sens… Suite à ma propre crise existentielle, à 72 ans, j’ai décidé de tout arrêter, prendre un peu de recul pour y voir plus clair. Malgré tout ça je suis toujours au point Zéro, après plus d’une année de stand-by et retraite spirituelle… Et je proscranise grave pour une reprise éventuelle…
Hier soir, 12-11-19, lors d’un voyage Nice Tel Aviv, j’ai lu d’une traite le livre de Julia De Funes, « Développement (im)personnel) », le succès d’une imposture. A vouloir souligner quelques passages c’est 50% du livre que se retrouve gribouillé avec mes propres notes.
En ce qui me concerne, et je comprends que cela est « un-personnel », je veux dire un point de vu personnel, je me suis reconnue mainte fois dans ce qu’elle décrit, en accord comme en désaccord. Je découvre en Julia la pertinence d’un vrai questionnement sur ce métier de coach, et je me « dé-couvre », non pas comme imposteur mais dans une (im)posture. (je parlais dans mes anciens articles la nécessité de défaire certains nœuds tout en restant fidèle aux nœuds de mes valeurs. Et vous savez combien il est important d’être dans la bonne posture du coach. J’ai compris pourquoi j’ai tant de mal à revenir vers ma dernière activité de formateur en coaching existentiel qui pourtant a eu un fort succès.
L’intérêt que j’ai eu pour ce livre vient autant de nombre de points de convergence que j’y trouve que ceux de divergences. D’où l’émergence de nouveaux points d’interrogation et de mise en question. En tout cas en ce qui me concerne, mise en question de la forme de mon dernier métier de formateur-coach. Je dis mise en question et non remise en question, forme et non pas fond. Ce serait trop long d’expliquer pourquoi j’ai décidé d’arrêter et pourquoi je désir changer ce qui pourtant a bien marché.
Mon « héros », comme le disent les coachs, est maintenant, professionnel dans l’accompagnement, plutôt compagnon que maître-coach … Il fait de son métier une mission de vie, et souhaite partager ce qu’il reçoit, rester aligné sur ses valeurs et respecter ceux de ses « clients ». Maintenant il est également conscient, qu’il a un besoin constant d’apprendre, de faire un travail permanent sur lui-même autre que ce qu’il a appris en développement personnel. Il doit aussi répondre à son petit saboteur qui le bloque avec le soi-disant syndrome de l’imposteur mais qui n’est en fait que l’aspect d’un besoin écologique.
Ce profil client est un profil sosie, vous l’avez compris, c’est chose classique… L’essentiel de mon temps sera donc consacré à continuer à apprendre la matière que j’enseigne…. C’est encore classique… A part que j’y consacre plus de 50% de mon temps et pour être vrai avec ce « moi-même » en mouvement dans une « unicité » qui n’est pas « uniformité », je m’ouvre à mes contraires, vers l’inconnu. Vous comprenez pourquoi j’ai été interpellé par l’ouvrage de Julia !
Ce que je vois souvent en coaching, c’est de : « Répondre à un problème », faire une liste de puces promesses pour apporter une réponse au problème, créer une offre irrésistible par le biais des bonus …
Mais mes « clients » ne viennent pas toujours nous voir pour une solution-problème. Certains, souhaitent simplement, changer, grandir, apprendre, découvrir … C’est la nature intrinsèque de l’être humain. A cette nature il n’y a pas de solution définitive. A ce besoin intrinsèque on n’y répond pas par des outils-recettes, mais pas des enseignements-partages en mastermind, ouvert à la controverse, et ceci sans qu’il y ait un aboutissement définitif … Être simplement « en chemin » … Et si ce « chemin se construit en marchant », j’ajoute, en marchant et non en « marchand de rêves ». 😉 Est-ce clair ?
Merci pour ce partage.