Il y avait, dans un village, un homme très pauvre qui avait un très beau cheval. Le cheval était si beau que les seigneurs du château voulaient le lui acheter, mais il refusait toujours.
Un matin, il se rend à l’étable et le cheval n’est plus là.
Tous les villageois lui disent :
« On te l’avait bien dit ! Tu aurais mieux de le vendre. Maintenant, on te l’a volé… quel malchance ! »
Le vieil homme répond « Chance, malchance, qui peut le dire ? »
Tout le monde se moque de lui. Mais 15 jours plus tard, le cheval revient, avec tout une horde de chevaux sauvages. Il s’était échappé, avait séduit une belle jument et rentrait avec le reste de la horde.
« Quelle chance ! » disent les villageois.
Le vieil homme répond « Chance, malchance, qui peut le dire ? »
Le vieil homme et son fils se mettent au dressage des chevaux sauvages. Mais une semaine plus tard, son fils se casse une jambe à l’entraînement.
« Quelle malchance ! » disent ses amis. « Comment vas-tu faire, maintenant? »
Le vieil homme répond « Chance, malchance, qui peut le dire ? »
Quelques temps plus tard, l’armée du seigneur du pays arrive dans le village, et enrôle de force tous les jeunes gens disponibles. Tous… sauf le fils du vieil homme, qui a sa jambe cassée.
« Quelle chance tu as, tous nos enfants sont partis à la guerre, et toi tu es le seul à garder avec toi ton fils. Les nôtres vont peut-être se faire tuer… »
Le vieil homme répond « Chance, malchance, qui peut le dire ? »
Et pour vous? Quelle que soit votre situation, « Chance, malchance, qui peut le dire ? »
Le présent ombragé peut annoncer un futur éclairé. Et jusqu’où peut on anticiper la vision de notre futur? Certainement pas là où s’arête le souffle.
Et si la crise était une opportunité de faire le point?
Mieux encore un temps d’arrêt pour vous ouvrir la voie de votre projet-sens?
Si vous voulez nous pouvez en découvrir la quinté-sens.
Je vous invite à parcourir ce site et de partager vos réflexions en laissant un commentaire.
pour ce qui ne l’on pas reçu voir l’article Bien Mal avec ses commentaires.
11 Comments
Laurence
18 octobre, 2015Sagesse chinoise qui rejoint la sagesse du judaïsme
Le rabbi Akiba
tout ce que que D.ieu fait est pour le bien
quand il perd son son feu son âne sa poule mais qu’en fin de compte il a la vie sauve
kinda
1 mai, 2015Bonjour à vous! je trouve cet article très intéressant, cela permet de ne pas voir de prime abord dans les événements qui nous arrivent comme mauvais, ils peuvent en cacher des surprises bien agréable pour la suite.
Benjamin
27 avril, 2015Très intéressant. Comme quoi, juger les situations que l’on vit (certainement dans le but d’en prendre le contrôle sur notre propre vie) nous empêche d’être pret à recevoir le meilleur de ce que la vie nous réserve.
Ça doit être formidable de pouvoir lâcher prise comme ce proprietaire du cheval, et ainsi prendre la vie comme elle vient, sans jugement et complications.
leoguez
27 avril, 2015C’est en effet un lâcher prise.
Dans un autres contexte dans les modules concernant objectif et but, j’explique en quoi nous devons lâcher prise sur le résultat final qui n’est pas de notre ressors. Par contre nous devons faire en sorte que les objectifs que nous posons pour réaliser un but eus, sont totalement de notre ressort. On dit la même chose dans les Pirkey Avoth, Tu dois connaître je suppose. En ce qui concerne plus directement l’histoire proposer en coaching existentiel, nous parlerons de la valeur d’attitude.
GALINDO Geneviève
19 mars, 2015Bonjour Élie,
Je vis actuellement la répétition de la mal-chance et pourtant je ne parviens pas à en trouver le sens pour sortir de cette répétition. Qu’est ce qui se joue en moi dans cette répétition ? C’est ma question !
leoguez
19 mars, 2015La répétition indique qu’il y a quelque chose à comprendre. Ce que je sais de mon expérience, c’est d’établir accueil et dialogue de ce qui se redis en nous. Ex « Que veux-tu me dire? que veux-tu m’apprendre? qu’ai je à comprendre? Ceci sans lutte. Et dès que l’imaginaire ouvre le dialogue, Je-tu en soi, utiliser les leçons d’écoute active avec soi même, ( la reformulation des mots clefs). C’est une technique que j’utilise en logothérapie. Le pari que je me donne ici c’est la possibilité de l’accompagnement de soi par soi. Une des leçons du projet-sens. Elie
leoguez
17 mars, 2015Chère Rachel, j’ai reçu ton mail dans ma boite mais je ne le retrouve plus dans les commentaire. Aussi je me permet de le poster là ou tu réponds si bien au principe.
« Je suis certaine que la malchance n’existe pas, nous attisons nous-même la positivité voir la négativité, j’ai toujours pensé que notre existence sur terre est une étude, une école , nous sommes des élèves , ou bons , ou mauvais, l’épreuve nous permet d’avancer et de comprendre, nous recevons uniquement ce que nous souhaitons, et nous sommes tous dans le même bateau, nous devons tenir le cap en restant tout simplement aimants , de la vie , nous devons surtout faire preuve de gratitude d’être dans ce monde divin, le créateur est généreux le sommes nous? »
Merci Rachel pour ta participation. Elie
estherjb
16 mars, 2015Oui, je suis tout à fait d’accord, c’est tellement vrai. Qui peut savoir ce qu’il y a au dos de la médaille avant de la retourner ? Chaque événement positif ou négatif peut avoir des conséquences que l’on n’imagine pas. On ne peut que se dire : Gam zo le tova !…. (si on peut !)
leoguez
16 mars, 2015« Ceci aussi est pour le bien » est difficile à comprendre dans des circonstances très douloureuses.
C’est un enseignement au niveau de la foi et difficile d’accès pour la raison, où pour la réalité de la souffrance par exemple.
Si je reprends ta métaphore, nous n’avons accès qu’à une face de la « médaille » de ce monde.
J’ai expliqué dans une vidéo, que le « Gam zou les Tova » ne doit pas se lire au niveau de la réalité de ce monde. (j’aurai pu dire de la non-réalité, mais bon… plus tard), Dans notre réalité un mal ça fait mal (Et tu sais de quoi je parle). Par contre sur un autre plan il y a des arrangements qui se font là où nous avons pas toujours accès.
Tout le travail que je « sup-pose » ici dans le projet sens c’est d’ouvrir une partie du voile, et de « dé-voiler » « dé-couvrir » le bénéfice caché de nos épreuves. Et tu sais aussi de quoi je parle pour avoir commencé à voir au delà du voile de tes épreuves. Mais en même temps nous savons qu’il y a du chemin à parcourir, et nous avons aussi à nettoyer la route des encombrants.
Merci encore pour tous tes témoignages que tu m’as envoyés. Tu sais maintenant qu’ils peuvent être une « exemplarité ». Maintenant que tu sais, tu peux négocier temps et guérison nécessaire pour donner tout ce que ton âme souhaite donner. Quand j’ai pensé mon premier voyage initiatique, il a fallut dix ans pour qu’il puisse s’incarner dans la réalité. Je te donne rendez-vous dans 10 ans pour ce voyage projet qui se prépare dans l’invisible. Nous aurons dépasser le cap des 70 pour nous réjouir du surplus que la vie nous offre. Elie
canistri.laurent
16 mars, 2015Tout simplement vrai, étant confronté à ce genre d’événements depuis des mois…
Merci
leoguez
16 mars, 2015Clair, net et concis. Merci à toi.
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