Vous êtes au module le livre de la porte Daleth
Le livre interactif.
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3 Comments
Maeva
13 février, 2023J’aime beaucoup cette phrase de jean Yves Leloup qui affirme que nous sommes là pour être des témoins. J’aime cette compréhension de notre capacité à témoigner de la lumière et de la création. Mais le témoignage reste passif, nous sommes comme dépossédé ( un peu comme au théâtre) juste spectateur.
La seconde marche est cette idée de réparation, nous sommes invités à la réparation. de soi puis de l’autre. Comment va se vivre cette réparation ? C’est la où la question du sens va commencer à se poser….
La question suivante sera l’appel à participer à la finition du plan divin dont vous nous parlez, cette invitation. Comment passer de cet espace de réparation à la 3 ème marche, j’avoue être en pleine question dans cette porte qui me semble incroyablement grande au delà de mes petites épaules…..comment l’humanité pourrait envisager la chose alors même que « quelque chose cloche en nous ? »
Comme thérapeute je vois beaucoup d’abus sur les plus faibles, comment espérer un avenir possible si l’humanité n’est pas apte à se réformer, se réparer ?
Dés lors, on comprends mieux certains excès humain, comme le fanatisme si on « monte vers l’élévation » sans un nettoyage sérieux, et le passage apaisé des portes sucessives. ( et dans ce cas, la terreur du seuil nous dévore) mais je reste convaincu qu’il existe un passage de lumière, non seulement pour soi mais aussi collectivement sur la 3 ème étape. l’espérance n’est aps au bout du chemin, elle est maintenant ( merci Elie pour la richesse et la profondeur de l’enseignement)
leoguez
2 mars, 2023Merci à toi pour ta fidélité Maéva
Genevieve G
9 juin, 2018« La première chose à faire c’est de décider que la vie a un sens, ensuite en peut le découvrir… Nous sommes sur terre pour faire quelque chose, il est nécessaire que cet acte de foi soit posé »
J’ai passé ma vie à courir après le sens de ma vie, parce que je ne pouvais admettre ma contingence humaine et sa finitude (avec sa sanction finale : la mort), mes limites et mes peurs, le non sens des souffrances vécues y compris la souffrance morale du non sens. Je me suis cramponnée autant que j’ai pu, à ce que je croyais être la spiritualité, unique radeau de la méduse pour échapper à tout ce qui est matériel, éphémère, angoisse et vide existentiel. J’ai tellement cherché ce qu’était la vie que j’en ai oublié de vivre. J’allais d’expériences en expériences comme on va de charybe en sylla écoutant la voie des sirènes, au point de perdre l’objet même de ma quête.
Car là est toute ma difficulté : qu’est-ce que je cherche vraiment ? Je pensais trouver une réponse dans mes expériences et effectivement un désir conduisant à un autre, j’avais le sentiment d’avancer. Ne dit-on pas que « plus que la destination, c’est le chemin qui importe ». J’ai donc beaucoup marché, beaucoup voyagé car à mon chemin de vie avec déjà son lot d’épreuves et d’opportunités, j’y ai rajouté un chemin du savoir pour aller à la rencontre de la vie et ce faisant, expérimenter et valider ma quête de sens. Comme si la vie qui m’était donnée de vivre ne valait pas parce que ce n’est pas moi qui l’avais choisie. Je vivais donc 2 vies en parallèle, ma vie normale et ma vie en quête de la vie que je vivais surtout au travers de mes choix d’orientation et engagements extra professionnels ; Et ce, parce que je voulais que ma vie ait un sens et pas n’importe lequel, celui que moi je lui donnerai.
Aujourd’hui, je suis épuisée de vivre plusieurs vies en une seule et j’ai décidé de lâcher ma quête de la vie. Ce qui m’a conduite à lâcher ma quête de D.ieu et donc les exigences que j’avais envers la vie et que je m’imposais à moi-même. Je n’ai plus envie de courir après des illusions utopiques. J’accepte la vie qui m’est donnée de vivre comme elle vient et sans avoir à m’en rajouter. La question du sens est devenue moins pressante parce que j’accepte le non-sens càd que j’accepte de ne pas avoir une réponse immédiate à la compréhension de ce que je vis, j’accepte qu’il y ait des choses qui m’échappent, j’accepte d’être blessée et d’en souffrir parce que la souffrance et même la mort font partie intégrante de la vie, j’accepte de me faire croire que je peux m’en extraire et en être exemptée notamment si j’ai une vie exemplaire. J’accepte tout simplement ma finitude !
Pour conclure et en écho à la phrase introductive que j’ai reprise, je décide de ne plus chercher mais de laisser la vie me révéler le sens de ma vie en son temps et là est mon acte de foi aujourd’hui.
À suivre !